Le projet « Renforcer la résilience communautaire à la désinformation dans les régions du nord et du centre du Mali » a été et mis en œuvre par Search for Common Ground (Search), en partenariat avec le Centre National d’Alerte Précoce du Mali (CNAP) pendant une durée de 24 mois sur financement du Programme pour la stabilisation des opérations de paix du Canada. Il a été implémenté dans les communes de Bandiagara, Ségué-Iré, Bankass, Dimbal (Région de Bandiagara), San, Kava, (Région de San), Niono, Diabaly (Région de Ségou), Gao, Gounzoureye, Ansongo, Bara (Région de Gao), commune IV et VI (District de Bamako).
Le projet a visé le renforcement de la coordination et la collaboration multi-acteurs pour la communication de messages et d’informations vérifiées, impartiales et sensibles aux conflits permettant l’amélioration des systèmes d’alerte précoce, et encourageant le dialogue pour la prévention des conflits violents à Bamako et dans les régions du Nord et du Centre du Mali (Gao, Mopti, Ségou).
Après la période de mise en œuvre, le projet a été évalué par un externe sur base de certains critères de l’OCDE (pertinence, efficacité, effets/impacts, durabilité) afin de mesurer les résultats du projet en termes de réalisation des objectifs et des résultats attendus, ainsi que sa contribution à la réalisation de l’objectif global.
La méthodologie utilisée a permis de recueillir des informations auprès de 75 acteurs clés dont 24 femmes et 612 membres de la communauté dont 294 femmes.
Les résultats issus de l’analyse des données collectées montrent que le projet a significativement contribué à un changement positif des attitudes et comportements vis-à-vis de la désinformation dans les zones de mise en oeuvre. Ainsi, près de 9 personnes sur 10 affirment qu’elles cherchent désormais à vérifier les informations qu’elles reçoivent.
Il ressort aussi que, 75% des répondants au sondage affirment avoir accès à des informations vérifiées, crédibles et sensibles aux conflits. La fréquence d’accès à des informations vérifiées est régulière pour plus de 80% de répondants qui affirment souvent et très souvent avoir accès à ces informations.
Globalement, 73% des répondants ont affirmé avoir entrepris des actions de sensibilisation sur les méfaits de la désinformation, soit dans leurs familles, soit leurs grins ou au sein de leurs organisations communautaires
Des recommandations pertinentes ont été formulées dans ce rapport pour améliorer la collaboration, l’acceptation et les mécanismes de lutte contre les phénomènes de la désinformation et discours de haine.
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